Enfant terrible qui refuse les codes du jazz, Daoud imagine une musique portée par un sentiment d’inadéquation, qui bouscule les cadres sans chercher à plaire et touche autant les novices curieux que les puristes
L’ensemble est traversé par une même tension : entre le jeu et la gravité, le chaos et la douceur, l’ironie et la sincérité. Avec ok, son nouvel album paru chez ACT en ... 2025, il signe un manifeste personnel teinté par la chute et la répétition - mais aussi par l’abnégation qu’il faut pour recommencer encore
Tout autour de la musique, l’artiste construit un univers visuel brut, marqué tant par la provocation que le lâcher-prise juvénile, un retour à l’enfance non pour se rassurer, mais pour déterrer les contradictions
Fragilité, impermanence, satire - l’esthétique assume la faille plutôt que de la cacher
Sur scène, Daoud et son groupe se jouent des règles, entre lyrisme contenu et déflagration. Ils enchaînent les concerts à guichets fermés et les passages remarqués, de Ronnie Scott’s à Londres au Montreux Jazz Festival, en passant par le North Sea Jazz Festival. En parallèle, Daoud compose et produit pour d’autres, sans jamais lâcher le fil d’une démarche personnelle de plus en plus libre et sans concessions.Lire plus Lire moins
