Illustration Nicolas Stavy, Piano - Schnittke, Bach, Schubert

Nicolas Stavy, Piano - Schnittke, Bach, Schubert

Classique
Concert
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Ven 30 janv. 20h00
Salle Cortot
78 Rue Cardinet, 75017 Paris, France
De 22,00€ à 55,00€
Présenté par Nicolas Stavy (N° de Licence: 1-1046672)

Fasciné depuis l’adolescence par le répertoire russe de la seconde moitié du XXe siècle, Je poursuis, après mes albums consacrés à Boris Tishchenko et Dmitri Chostakovitch, mon voyage discographique avec le premier volet d’une intégrale des compositions pour piano seul d’Alfred Schnittke

Le compositeur Alfred Schnittke est
... aujourd’hui unanimement reconnu comme étant la grande figure musicale russe de la fin du XXe siècle

Si son œuvre orchestrale et concertante est régulièrement jouée dans le monde entier, son répertoire pour piano reste curieusement peu connu du public

Pourtant, il est d’une richesse et d’une variété extraordinaires

Dans la lignée de son mentor Chostakovitch, Schnittke était un adorateur de Bach et Beethoven

Ses origines germaniques n’y sont sans doute pas pour rien : si son langage musical est profondément russe, son utilisation aigüe de la polyphonie (au-delà même des différentes fugues qu’il a composées) et la structure architecturale de ses œuvres sont belles et bien dans la lignée de ces deux géants du XVIIIème siècle

L’écoute de cette musique frappe par l’intensité de ses contrastes. Le compositeur navigue de la déploration extrême à la rage la plus intense

A l’instar de Beethoven, il semble mettre en musique les “éléments” : L’eau, le feu, la pierre semblent surgir de l’instrument

Schnittke est par ailleurs un compositeur qui met en musique la densité du silence. Presque toutes ses œuvres se terminent pianissimo, comme si la musique s’achevait par des points de suspensions, comme s’il n’y avait pas vraiment de fin ou que celle-ci était représentée par le silence qui suit le dernier son…

Cette force du silence, si présente dans sa musique m’évoque parfois l’intimité que l’on trouve dans celle de Schubert (ou la peinture de Vermeer), un peu comme si le discours, plutôt que de s’adresser à une audience, était chuchotée à une seule personne… L’album vient tout juste de paraitre ch...
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